¿ Que de nuevo viejo ? y " Warmshower porteño" .

La boucle est bouclee. Apres avoir pousse le moteur de nos velos jusqu'a l'epuisement, nous sommes arrives a quelques kilometres de Colonia del Sacramento para disfrutar un rato du Rio Paraña. Nous louons une petite maison au bord de l'eau pour 5 jours, feu dans la cheminee, balades sur la plage et chateau de sable (finalement ce sera Francois Hollande). Notre derniere etape sur roue jusqu'a Colonia, on l'a faite a 2 km/h, le moteur de Matthieu n'a plus de puissance et il doit tirer, en pedalant (quelle horreur!), Manoline plus la charriotte remplie de nos affaires pour alleger le velo de Virginie avec ses roulements a billes qui ne tournent plus rond, et dont la chaine cassee en trois morceaux a ete rafistolee avec les moyens du bord, criki crrr crikkkk couik... On traverse une nouvelle fois la frontiere en bateau, pour debarquer chez Lautaro et Mai, un jeune couple de Buenos Aires. Ils ont deja une bonne experience du voyage en velo et ouvrent la porte de leur maison aux cyclistes de passage. On est recu chez eux comme des rois, toujours aux petits soins pour nous. On y fait la rencontre de Vicky et Henrik,"the woolypigs" from England, qui eux aussi voyagent en velo sur la planete, actuellement en transit pour Portland. Des bonnes soirees ensemble, a partager nos experiences de voyage en espafranglais. Bref encore du bon temps avant de rentrer pour de bon chez nous. Une fois de plus nous vous saluons chaleureusement et merci pour tous vos messages attentionnes. Hasta pronto amigos! Et la pensee du soir de Lautaro por los hispanoparlantes :CON PACIENCIA Y SALIVA EL ELEFANTE SE COJE A LA HORMIGA.

La fromagerie d'Alfonso "el abuelito"

Difficile de changer des habitudes bien ancrees.

Un p'tit gars de plus de 2 metres et sa cherie, Vicky and Henrik.

Mai y Lautaro

Bem vindo Brasil ! et adieux !

Nous voila au Bresil, de nouveau au bord de l'ocean. Nous disposons de 250 km de plage vierge s'etendant vers le nord. Avec plus de chance que nous, on peut y observer baleines, lions de mer, pinguins...On n'y est pas au bon moment. Alors, tout en pensant a Betty et Jean Luc, on s'improvise pescadors de Mariscos. De ce cote-ci de la frontiere, on se sent vraiment bien grace aux bresiliens qui sont aux petits soins avec nous. On croise des gens a la fois tres curieux et impressionnes par notre voyage en famille, ca caresse un peu l'ego. On se fait inviter a manger, on nous offre des vetements chauds. Et on se fait de vrais amis a Santa Vitoria do Palmar avec Lucia et Antonio qui nous accueillent dans leur maison. Et la, c'est un ouragan de gentillesse qui s'abat sur nous. On se souviendra longtemps de ces bons moments partages autour de specialites francaises ou bresiliennes et d'un bon verre de bierre. Une belle rencontre, "dos marvillosas almas" et comme toujours, il faut repartir...Pour revenir en Uruguay on s'offre un free ride over the "berniques" en rejoignant la frontiere par la plage. Puis c'est le retour qui s'amorce, on entame la traversee de l'Uruguay d'Est en Ouest par l'interieur du pays (La Coronilla, Lascano, Jose Batlle, Sarandi del Y, Durazno). Une bonne immersion dans la campagne via les pistes de terre entre les rizieres, les palmiers, les vaches, les nandous et les gauchos. Et c'est trop beau. On rencontre Gustavo chez qui on s'invite pour camper et qui nous ouvre grand les portes de sa maison. On va passer ici un super sejour au coin du feu (et oui, l'hiver est arrive d'un coup), a la guitare, a cheval pour manoline, au wisky pour Matthieu et Gustavo, et a la cuisine pour Virginie (non c'est pas vrai). Merci pour tout Gustavo et bon courage pour tes travaux (on attend les photos). Et grace a toi Manoline n'a pas froid aux mains.

Virginie para siempre.

Pour repondre a la demande incessante de ses proches et pour tous ses meilleurs fans, Virginie concede a vous livrer le plus intime d'elle meme, sa bobine... Le probleme sera de passer les photos par le filtre de son auto censure avant de pouvoir étre mises en ligne. De plus comme Matthieu se passionne particulierement pour les cliches de sa femme se baladant dans le plus simple appareil sur les plages desertes, il ne sera pas aise de poster dans cette rubrique les photos de la plus merveilleuse femme que la terre n'ai jamais portee. Et pour ceux qui pensent que son ventre s'arrondirait d'un deuxieme enfant et que la cachotiere s'en cacherait et bien....non pas de bebe en vue. On reflechit meme a la facon de se debarasser de la premiere, on va dire pour quatre cinq jours. Des mots des mots mais laissons place aux images.

Pas de panique, c'est que de la mecanique !!

Avec leurs petarades, des vis qui se devissent, un pot a explosion, un carburateur qui refuse de carburer rond, nos moteurs chinois nous ont quand meme conduits jusqu'a CHUY, a la frontiere du Bresil. De Minas, plein sud par la route ``panoramique`` n.60 en direction du sud. On retrouve nos sensations de cyclistes : ca monte, alors on mouille les tee shirt en pedalant pour aider les moteurs, et quand ca monte sec, on pousse. A defaut du premier sommet des ameriques, on s'offre a pied le deuxieme sommet de l'Uruguay 'Pan de Azucar', Manoline en tete et pas question de la doubler. Apres tant d'efforts, on decide de suivre la cote, au programme playa Piriapolis, playa La Barra, playa Jose Igmacio, playa La Paloma, playa Valizas, playa Punta del diablo, et playa Santa teresa. Et comme on en redemande, ce sera, pour demain et les jours prochains, playa do Brasil. Tou tou tou...Tou'lou tou tou... Petite parenthese pour Zwoofff (qui es tu), nos velos sont restes a Buenos Aires chez Rodolphe qui nous les garde jusqu'a notre retour ...sympa ).

Ca caille au petit matin.

La mecanique: fastoch' les mains dans les poches!

Mais elles sont oú les baleines!

Le marchand de sable est passe

Petite lecon de decollage